Pontrieux et La Roche Jagu
Pontrieux fut, du XVe siècle au XIXe siècle, une ville commerciale active. Il s'y échangeait notamment des céréales, des toiles, de lin principalement, et des chevaux. Jusqu'au XIXe siècle, le pont "Saint-Yves" de Pontrieux était le seul, entre Guingamp et la mer, qui permettait de franchir le Trieux et de passer ainsi du "Trégor" sur la rive gauche, au "Goëlo" sur la rive droite . Une cartonnerie qui s'y trouvait, se rendit célèbre en imprimant les premiers tickets du métro de Paris.
Sur le territoire communal se situe le port départemental, administré par la Chambre de commerce et d'industrie des Côtes-d'Armor. Il est situé à 800 mètres en aval du bourg. Lors des marées, la mer remonte la "ria" sur 18 kilomètres environ et des navires de tonnage assez important peuvent s'engager dans la rivière et passer les écluses.
L'activité commerciale du port consiste uniquement en la réception de sabliers qui déchargent chaque année environ 115 000 tonnes de sables et maërl. Les navires appartiennent à la Compagnie armoricaine de navigation filiale de la Secma spécialisée dans la fabrication d'amendements pour l'agriculture.
L'activité du port est surtout tournée vers la plaisance. Ses installations sont prisées des anglo-saxons particulièrement ceux des îles Anglo-Normandes, Jersey et Guernesey. Ils représentent plus de la moitié des quelque 700 bateaux qui ont accosté au port en 2005
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La Roche Jagu
Le château de la Roche-Jagu est une forteresse qui fut construite au XVe siècle et restaurée en 1968. Il est situé sur le territoire de la commune de Ploëzal dans les Côtes-d'Armor,
Sa situation au sommet de la rive gauche du Trieux qui est très abrupte, permet d'avoir un point de vue exceptionnel sur les alentours et notamment sur le fleuve qu'il était autrefois chargé de surveiller.
Le monument qui lui appartient depuis 1958, est actuellement géré par le Conseil général des Côtes-d'Armor qui y organise les visites, de fréquentes expositions thématiques et des événements culturels. Durant l'été 2006, l'exposition concernait le lin, plante qui fut longtemps cultivée et transformée en Bretagne.
Ses jardins sont en visite libre, et des ateliers guidés y sont également organisés. Ils sont labellisés « Jardin remarquable ». Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis juin 1930[2].
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