Pont Aven
Pont Aven
La commune de Pont-Aven est une commune proche du littoral atlantique bordée à l'est par la rivière Aven. La petite ville de Pont-Aven est située au bord de cette rivière, à l'endroit où elle s'élargit en estuaire. Les eaux de la rivière se faufilent au milieu d'un chaos d'énormes rochers avant de rejoindre la mer. Autrefois les eaux de l'Aven animaient de nombreux moulins dans la petite cité. Ils sont à l'origine du dicton : Pont-Aven, ville de renom, 14 moulins, 15 maisons. La commune de Pont-Aven englobe en outre de vastes portions de territoire non urbanisés qui appartenaient à la commune de Nizon avant qu'elle ne fusionne en 1954 avec celle de Pont-Aven. De nombreux villages parsèment cet espace. Le bourg de Nizon, ancien chef-lieu de commune, constitue la seconde agglomération en importance. Au nord de la ville, surplombant l'Aven, se trouve le "Bois d'Amour"
Le XIXe siècle
La cité des peintres
Dans la seconde moitié du XIXe siècle Pont-Aven accueillit ses premiers touristes. Le développement du réseau ferré avait permis son désenclavement et la région se singularisait alors du reste de la France par sa langue, ses traditions vestimentaires et sa multitude de chapelles de campagne.
Dès 1830 au moins, des artistes ont représenté Pont-Aven comme le montrent des peintures et lithographies de l'époque, mais, facilitée par l'ouverture de la ligne ferroviaire jusqu'à Quimper en 1863, la véritable découverte de Pont-Aven par le monde artistique date de 1864 : en juillet de cette année-là, un jeune peintre américain, Henry Bacon[3] voyage en diligence entre Concarneau et Quimperlé où il se rend pour prendre le train et la diligence fait halte à Pont-Aven qu'il découvre donc par hasard. Il est séduit par ce village dont un dicton un tantinet ironique disait à l'époque : « Pont-Aven, ville de renom, quatorze moulins, quinze maisons », en raison de sa forte activité meunière :
« C'est le plus joli village de France que j'avais vu jusqu'à présent, avec son pont étrange au-dessus d'une rivière rapide, qui fait tourner plusieurs roues à eau pittoresques et s'en va vers la mer, à peu de distance[4]
L'AVEN
L'Aven prend sa source à Coray, au lieu-dit « Pen Aven » (« tête de l'Aven » en français). La longueur de son cours d'eau est de 39,3 km[1].Il coule vers le sud en direction de l'Océan Atlantique. Il reçoit les eaux de nombreux ruisseaux, dont celles du Ster Goz et du Pénanros (ou Penn an Roz
À partir de Pont-Aven, le lit de l'Aven, dont la largeur moyenne était de 5 mètres, s'élargit considérablement pour prendre les dimensions d'un fleuve et former bientôt un estuaire de 200 mètres de large. La ria, longue de 6,5 km, est navigable. Elle est limitrophe des communes de Riec-sur-Bélon, de Pont-Aven et de Névez. C'est un lieu très fréquenté par les plaisanciers : des mouillages organisés sont échelonnés au début de la rivière(Kerdruc / Roz-Braz). À marée haute, les bateaux dotés d'un tirant d'eau important peuvent remonter jusqu'à Pont-Aven. Sur les rives de la ria, se trouvent le château et le moulin à marée du Hénan
LE BELON
La longueur de son cours d'eau est de 26,3 km[1].
Son cours sert à délimiter les territoires des communes de Mellac et Le Trévoux ainsi que ceux des communes de Riec-sur-Bélon et Baye. Sa ria sépare les communes de Riec-sur-Bélon et de Moëlan-sur-Mer. La ligne de chemin de fer Paris-Quimper longe le Bélon entre Kerandun en Bannalec et Prat Guen en Mellac
La rivière du Bélon est célèbre pour ses huîtres plates au goût de noisette. Les établissements ostréicoles ont été créés dans la partie supérieure de la ria en 1864 par Hippolyte de Mauduit et son beau-frère Auguste de Solminihac[8].
Séparant les communes de Riec-sur-Bélon et de Moëlan-sur-Mer, il est également un lieu très fréquenté par les plaisanciers. Des mouillages organisés s'échelonnent tout au long de la rivière
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