Plouescat et Plouider
PLOUESCAT
Plouescat vient du breton "ploe" (paroisse) et de saint Rescat.
Plouescat est une ancienne paroisse primitive qui englobait autrefois les territoires de Plouescat, de Cléder et de Sibiril. La paroisse de Plouescat est mentionnée en 1282 sous la forme de Ploeresgat et dépend de l'évêché de Léon.
En 1636, l'écuyer Pierre du Chastel, sieur de Lislengal, déclarait être capitaine de Plouescat et faire garde à la côte en l'absence de sieur Saint-Georges, capitaine de l'un des vaisseaux du Roi.
On trouve les appellations suivantes : Ploeresgat (en 1282), Pleuréesquet (en 1308), Ploerezcat (vers 1330 et en 1426) et Ploezcat (en 1467).
Nota : les annales de Plouescat conservent le souvenir d'une horrible épidémie de peste qui, du 24 août 1626 jusqu'au 4 avril 1627, fit périr plus de 320 personnes. D'après la tradition, les sables du Kernic couvrent une forêt engloutie, nommée le bois de Coatannoz. C'est dans l'anse de Kernic qu'en 1778, après son glorieux combat contre la frégate anglaise l'Arèthuse, vint mouiller la frégate française la Belle-Poule, commandée par le lieutenant de vaisseau de La Clocheterie
l'église Saint-Pierre (1864-1865), édifiée par l'entrepreneur Tréal (sur les plans de Puyo) à l'emplacement d'une ancienne église. La première pierre est posée le 5 octobre 1863 et elle est consacrée le 31 août 1865. La flèche n'est construite qu'en 1870 : entourée d'une galerie, la flèche est accostée de quatre clochetons. L'édifice actuel comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés et clocher semi encastré, un transept et un choeur accosté de deux chapelles donnant sur le transept. L'orgue date de 1887. La cloche date de 1870. L'église abrite les statues de saint Herbot et de saint Paul Aurélien. Dans l'ancienne église, bâtie en 1763, on retrouvait jadis quelques piliers et chapiteaux du XIIIème siècle
Les Halles
du 16e siècle, uniques en Finistère. Ce patrimoine civil de 300m² restauré en 2012 offre une toiture en ardoises des monts d’Arrée flambant neuve.
La malterie/brasserie de Plouider
L'orge, à la belle couleur dorée, germe bien à l'abri de la malterie de la brasserie D'istribilh à Plouider. « Cette malterie est une nouvelle étape dans mon projet de produire à 100 % mes bières », explique Gwenolé Ollivier, ingénieur oenologue et créateur de la brasserie en 2013
Aujourd'hui, par période de quatre à cinq jours, les quinze tonnes du précieux produit récoltés dans les champs de Benoît Barantal, situés à Loperhet, sont bichonnées par les deux amis.
Plusieurs fois par jour, avec beaucoup de douceur, les malteurs ratissent les graines, les retournent, les aèrent. « C'est un peu comme si on surveillait le lait sur le feu. Lorsque le germe atteint les deux tiers du grain, c'est bon », explique Benoît Barantal.
Plus de temps à perdre, à ce moment, car, si le germe remplit le grain, celui-ci consomme toutes ses réserves en amidon... et donc en alcool.
Les grains prennent alors la direction du grand four « fait maison, comme tout le reste, ici, sourit Gwénolé.
C'est assez original, en France, qu'un brasseur produise son propre malt. En Bretagne, région qui concentre le plus de brasseurs, environ une centaine, seulement trois fabriquent leur bière de A à Z. « Sur l'ensemble du territoire, nous sommes en peu moins de 5 %. » Tellement insolite que même des Belges ont fait le déplacement à Plouider pour voir l'installation.
Mais ceci n'est que le début d'une belle aventure, car l'objectif final de Gwenolé Ollivier va plus loin, beaucoup plus loin, jusqu'à la distillation pour produire du whisky.
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