la place des religions

Laurent Laot (photo Le Télégramme).

Laurent LAOT, ancien enseignant chargé de cours à UBO, diplômé Scences Po Paris

 

Le djihadisme est une doctrine contemporaine au sein de l'islamisme qui prône l'utilisation de la violence pour la réalisation des objectifs islamistes. Bien que le djihadisme soit dérivé du djihad, ce dernier un élément important de l'islam qui n'est pas nécessairement violent.

Le djihadisme moderne naît dans les années 1980 au cours de la guerre d'Afghanistan. Dans le contexte de ce conflit, émerge notamment la figure d'Abdallah Azzam, considéré comme le père fondateur du djihadisme. À partir des années 1980 et 1990 apparaît le salafisme djihadiste, traduction de l'arabe salafiyya jihadiyya, qui puise ses racines chez des penseurs musulmans radicaux comme Abou Qatada, Abou Moussab al-Souri (en) ou Abou Muhammad al-Maqdisi (en), il s'étend à l'ensemble du monde musulman et devient le principal courant du djihadisme. Au début du XXIe siècle, des organisations terroristes islamistes comme Al-Qaïda, l'État islamique ou Boko Haram, se réclament du salafisme djihadiste.

Pour Jarret Brachman (en), le « djihadisme » est un terme maladroit et controversé qui réfère au courant de la pensée extrémiste islamique, qui demande l'utilisation de la violence de façon à chasser toute influence non-islamique des territoires traditionnellement musulmans, ceci pour établir une gouvernance véritablement islamique fondée sur la charia. Le terme contient le mot « djihad » qui, pour la plupart des musulmans, est le fondement d'une vie pieuse mais qui pour certains consiste à faire la guerre pour la défense de l'islam. Le premier principe du djihadisme est qu'il existe un complot pour détruire l'Islam et que les pays conspirateurs sont les pays chrétiens « croisés » et leurs alliés juifs et sionistes d'Israël[3]. Pour le théoricien koweïtien du djihadisme Hamid al-Ali (en), il faut ajouter à ces ennemis du djihadisme, les chiites.

 

Palestine: la peau de chagrin

65 ans après le plan de partage de l'ONU, malgré la reconnaissance de la Palestine par l'Assemblée générale, l'avenir des Palestiniens est obscurci par la colonisation et la division. 

 

Palestine: la "génération du mur" se révolte

Palestinian demonstraters throw stones towards Israeli security forces as they stand next to Israel's controversial separation wall during clashes in the Palestinian neighbourhood of Shuafat refugee camp in east Jerusalem, on October 9, 2015. A week of violence between Israelis and Palestinians spread to the Gaza Strip, with Israeli troops killing five people in clashes on the border and Islamist movement Hamas calling for more unrest. AFP PHOTO / THOMAS COEX Qui sont les jeunes palestiniens qui affrontent l'armée aux points de contrôle en Cisjordanie ou à Jérusalem? Portrait d'une génération née après les accords d'Oslo, qui semble avoir perdu tout espoir d'un avenir meilleur.

 

Colonies en Cisjordanie: colère après la mort d'un bébé palestinien brûlé vif

La photographie du bébé palestinien, brûlé vif dans un incendie criminel attribué à des colons israéliens, dans sa maison à Doma, près de Naplouse en Cisjordanie, le 31 juillet 2015 Un bébé palestinien a été brûlé vif vendredi lorsque des colons israéliens ont incendié une maison en Cisjordanie occupée. Une attaque qualifiée de "terroriste" par Israël, qui poursuit toujours sa politique de colonisation systématique.
E
  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire