L'autre Simone Weil

Monsieur Robert URIAC, Professeur agrégé de Philosophie (ER)

Résultat de recherche d'images pour "robert uriac professeur de philo"

 

Simone Weil

Simone Adolphine Weil est une philosophe humaniste, professeur, écrivain, née à Paris le et morte à Ashford (Angleterre) le . Sans élaborer de système nouveau, elle souhaite faire de la philosophie une manière de vivre, non pour acquérir des connaissances, mais pour être dans la vérité. Dès 1931, elle enseigne la philosophie et s'intéresse aux courants marxistes antistaliniens. Elle est l'un des rares philosophes à avoir partagé la « condition ouvrière ». Successivement militante syndicale, proche des groupes révolutionnaires trotskystes et anarchistes mais sans adhérer à aucun parti politique, écrivant notamment dans les revues La Révolution prolétarienne et La Critique sociale, puis engagée dans la Résistance au sein des milieux gaullistes de Londres, Simone Weil n’a cessé de vivre dans une quête de justice et de charité.

Juive agnostique, elle se convertit à partir de 1936 à l'« amour du Christ », et ne cesse d’approfondir sa quête de la spiritualité chrétienne. Bien qu'elle n'ait jamais adhéré par le baptême au catholicisme, elle se considérait et est reconnue comme une mystique chrétienne. Elle propose une lecture nouvelle de la pensée grecque ; elle commente la philosophie de Platon, en qui elle voit « le père de la mystique occidentale», elle traduit et interprète aussi les grands textes littéraires, philosophiques et religieux grecs, dans lesquels elle découvre des « intuitions préchrétiennes », qu’elle met en parallèle avec les écritures sacrées hindoues et avec le catharisme. Ses écrits, où la raison se mêle aux intuitions religieuses et aux éléments scientifiques et politiques, malgré leur caractère apparemment disparate, forment un tout dont le fil directeur est à chercher dans son amour impérieux de la vérité, qu'elle a définie comme le besoin de l'âme humaine le plus sacré. À bout de forces, elle meurt d’épuisement et de tuberculose dans un sanatorium anglais le .

Dans une lettre à la mère de Simone Weil, Albert Camus qualifiait celle-ci « du seul grand esprit de notre temps ». Il rendait ainsi justice à l'œuvre de Simone

Résultat de recherche d'images pour "simone weil"

 

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire