Chateaubriand

Monsieur Jean GUIFFAN, historien, professeur Histoire/Géo (ER)

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François-René, vicomte de Chateaubriand[N 1], né à Saint-Malo le et mort à Paris le , est un écrivain et homme politique français. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et l'un des grands noms de la littérature française.

En matière politique, Chateaubriand s'inscrit dans la mouvance royaliste. Il est notamment nommé ministre des Affaires étrangères sous la Restauration. Mais c'est dans le domaine littéraire que sa notoriété est la plus grande. En effet ses descriptions de la nature et son analyse des sentiments du « moi » en ont fait un modèle pour la génération des écrivains romantiques en France (« Je veux être Chateaubriand ou rien » proclamait le jeune Victor Hugo). Il a aussi, le premier, dans René, ou les Effets des passions (1802) formulé le « vague des passions » qui deviendra un lieu commun du romantisme et fera de René le personnage emblématique de cette sensibilité nouvelle, créée avec une prose ample et rythmée que ses détracteurs qualifieront d'ampoulée.

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L'œuvre monumentale de Chateaubriand reste les Mémoires d'outre-tombe (posthumes, 1849-1850) dont les premiers livres recréent son enfance et sa formation dans son milieu social de petite noblesse bretonne à Saint-Malo ou à Combourg, alors que les livres suivants relèvent davantage du tableau historique des périodes dont il a été le témoin de 1789 à 1841, ce qui fait de ce texte à la fois un chef-d'œuvre autobiographique et un témoignage historique de premier plan

Napoléon désira que Chateaubriand fût de l'Institut et le lui fit dire par Fontanes ; sur le refus de l'illustre écrivain, l'Empereur le fit menacer par le duc de Rovigo, ministre de la Police, de l'emprisonner à Vincennes. Il fut élu le 20 février 1811, en remplacement de Chénier, à une grosse majorité ; il croyait pouvoir garder son indépendance, mais les hardiesses contenues dans son discours de réception, où il critiquait les idées de son prédécesseur, flétrissait le régicide, exaltait la liberté, émurent l'Institut ; le discours fut soumis à l'appréciation de l'Empereur qui, n'ayant pu faire fléchir la conscience de l'auteur, en interdit la lecture. Chateaubriand fut exilé à Dieppe, tandis que ses amies Mme Récamier et Mme de Staël étaient exilées de France ; il n'occupa son fauteuil que sous la Restauration et devint dès lors un homme politique. Nommé par Louis XVIII ambassadeur en Suède en 1814, il fut empêché par le retour de Napoléon de prendre possession de son poste ; il suivit Louis XVIII à Gand où il fut son ministre de l'Intérieur. Pair de France en 1815, il fut ambassadeur à Berlin en 1820, à Londres en 1822, ministre des Affaires étrangères le 17 mai 1822, ambassadeur à Rome en 1828. Arrêté en 1832 pour son opposition à Louis-Philippe, il passa devant le jury

 

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